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VILLECOMTAL SUR ARROS ET SA VALLEE
15 novembre 2015

Que la paix de Dieu soit...

sur vous, mes frères et mes soeurs, qui êtes tombés sous les coups de la lâcheté la plus immonde ce vendredi 13 novembre 2015 à Paris !!!

Recueillement

Attentats de Paris, Midi-Pyrénées en deuil

La France pleure ses enfants

 

Et si vous n'avez pas pu lire l'éditorial de
La Dépêche du Midi
de ce matin, je vous y invite ci-dessous.

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Editorial
Jean-Claude Souléry

La Dépêche du Midi

dimanche 15 novembre 2015

 

Les armes de la République

 

C'est donc la guerre. La guerre contre la France, que nous livre l'islamisme radical. La guerre contre tout ce que nous représentons. C'est une guerre à l'image de notre temps.

 

Il nous faut y répondre impitoyablement, sans la faiblesse dont nous soupçonnent les terroristes, et avec toute l'étendue de notre arsenal policier, judiciaire, militaire et politique. Le temps n'est plus où, par soucis d'humanisme, nous nous demandions comment riposter à ces « jihadistes de l'intérieur » qu'on décrivait comme des « jeunes endoctrinés » qu'il fallait d'abord sortir de leur dérive. Quelle excuse, quelle explication savante ou pseudo-divine pourrait-on donner à cette barbarie qui franchit à chaque fois un palier dans le sang et la mort ? Notre démocratie ne peut être sauvée qu'avec les armes de la République. Et cela demande, dussions-nous en payer le prix, une intransigeance de tous les instants.

 

Notre ennemi est répertorié, il s'agit de le nommer clairement : c'est l'islamisme terroriste, cette tumeur maligne de l'islam. Il déborde de toutes parts dans notre espace mondialisé. Il est dans les tuyaux du cyber-intégrisme, sur les réseaux sociaux de la haine où s'exhibent des propos et des images intolérables. Il est dans certaines mosquées où on tolère des prêches criminels. Il est dans des quartiers et les recoins de ces quartiers où des armes sont planquées. Il est dans les comportements, dans notre penchant coupable à ne rien stigmatiser par peur d'amalgame, à critiquer le pouvoir dès lors qu'il développe les moyens du renseignement, à dénoncer ces lois supposées liberticides quand ce ne sont que des lois de bon-sens pour la sécurité collective. Il est dans une retenue générale et qui date de longtemps à ne pas appliquer à la lettre et dans tout l'espace public nos principes de laïcité – qui demeurent, envers et contre tous, le seul gage de notre contrat social.

 

Mais notre guerre se livre aussi sur d'autres fronts, diplomatiques et militaire. Là encore, nous connaissons l'ennemi : l’État islamique et tous ceux qui, à des degrés divers, lui apportent leur aide. Nous connaissons ses repaires, ses conquêtes en Irak, et en Syrie – où dit-on, seraient préparés les attentats sur notre sol. Mais nous connaissons aussi, par les connexions infinies du terrorisme, ces groupes armés qui essaiment en Égypte, en Libye, au Mali, en Afrique, dans tout ce no man's land de misères et de trafics.

 

Face à lui, notre force doit s'appuyer sur des alliés – alliés traditionnels ou alliés objectifs. Les États-Unis bien sûr, l'Europe forcément, mais aussi la Russie, peut-être l'Iran, et enfin - à la guerre comme à la guerre – la Syrie de Bachar. Car la France, prise pour cible prioritaire, n'a désormais qu'un ennemi prioritaire. Et elle n'a plus l'obligation de s'encombrer de scrupules à propos du dictateur de Damas.

 

Enfin, nous devons compter par-dessus tout sur nous-mêmes et garder à l'esprit qu'une guerre se gagne par le sang-froid, la lucidité, la confiance et le courage – par la fraternité aussi, puisque la consistance d'une nation fraternelle ne se mesure toujours que dans l'épreuve. Toutes les démocraties, notamment les plus menacées, ont pris l'habitude de préserver le fragile équilibre entre la liberté et la sécurité, c'est leur force face à tous les terrorismes, et il sera désormais difficile de mégoter, pour des raisons aussi idéologiques que futiles, ces décisions d'autorité que le président de la République commence à prendre (l'état d'urgence est un outil, un bouclier, en aucun cas une menace). En chef de guerre, François Hollande donne décidément le meilleur de lui-même – et derrière lui, personne heureusement ne bronche. Car, aux yeux du monde qui nous regarde, notre riposte tient en si peu de mots : la France unie.

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Mes mots auraient été plus durs, plus sévères, mais si vous lisez bien ces lignes ci-dessus vous aurez déjà suffisamment de quoi alimenter votre réflexion (Spardiacus).

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Portraits croisés de victimes des attaques à Paris

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"Je vous ai dit cela pour que vous ne perdiez pas la foi. On vous chassera des maisons de prière. Et même le moment arrive où tous ceux qui vous tuerons croiront servir Dieu de cette façon. Ils feront cela parce qu'ils n'ont connu ni le Père ni moi. Je vous l'ai dit à l'avance, ainsi, quand ce moment arrivera, vous vous souviendrez que je vous l'ai dit. "
Jean 16 1-4

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